Mon parcours


 

Né en 1969, j'ai été intéressé par découvrir un sens à la vie, en étudiant la philosophie à l'université, jusqu'à l'agrégation. Malheureusement je ne l'ai pas découvert !

 

J'ai donc poursuivi mes interrogations autrement. 

Petit à petit, de découvrir un sens à la vie, mon questionnement s'est déplacé sur celui plus à ma portée, de devoir connaître un sens à ma vie dans ce drôle de monde, au milieu des autres. Ce parcours m'a conduit, après quinze années à avoir soulagé des familles fragilisées par une maladie, ou par l'avancée en âge d'un de leur proche, à m'orienter vers l'exercice de la psychothérapie.

 

La création et le développement d'une structure de services à domicile, m'a permis de développer une expertise de soutien psychologique, (praticien en psychologie), spécialisé auprès des personnes en affection longue durée (diabète, cancer, sclérose en plaques,...) de leurs aidants (famille, amis, voisins, commerçants...).

 

En parallèle, de la rencontre avec toutes ces personnes fragiles, dans leur quotidien, j'ai pu appréhender le monde étrange et paradoxal de l'entreprise en tant qu’employé et aussi en tant que cadre dirigeant, pendant 16 ans. Autant dans son aspect froid et managérial, où la notion de productivité reste somme toute un credo, que dans son aspect social d'un lieu où l'on peut parfois rencontrer des collègues passionnants, comme aussi se sentir bien seul lorsque l'on a des décisions à prendre.

J'ai pu entendre les plaintes et les colères de certains de mes collègues, allant de la fatigue à l'ennui (bore-out) et parfois jusqu'à l'épuisement professionnel (burn-out).

En passant aussi par des interrogations qui ne peuvent s'exprimer, sans un risque pour son emploi. et ce au regard de décisions injustes, ou partiales, d'un responsable hiérarchique.

Dans ce microcosme très particulier de l'entreprise, qui agit souvent comme un catalyseur de nos émotions et sentiments, tout ce qui arrive, et qui n'est pas réglé par la parole, peut rapidement s'envenimer jusqu'à remettre en cause nos valeurs, nos idéaux et notre vie personnelle. Parfois des actes sont nécessaires pour arrêter l'amoncellement de vexations aux quotidiens. La parole peut, dans ces moments là, aider. Car la parole a besoin de se réfléchir, pour pouvoir comprendre l'enjeu et poser les bases d'une action future qui permette de sortir des difficultés de travail, du burn-out naissant, ou de l'ennui, qui appesantissent tout mouvement et inhibent toute initiative, propres à se sortir des émotions négatives.

 

Dans le même temps, je reprenais un cursus universitaire, mais cette fois en psychologie. J'ai pu approcher et éprouver physiquement certaines méthodes psychothérapeutiques, dont la psychothérapie brève intégrative, la psychanalyse, l'analyse psycho-organique, la Gestalt, les thérapies cognitives de troisième génération, et l'hypnose thérapeutique.

Cela m'a donné la possibilité de connaître de l'intérieur ces méthodes, pour pouvoir mieux les conseiller lors de mes consultations d'orientation thérapeutique par exemple.

 

 

Actuellement, je consulte en cabinet ou en ligne (sous conditions) pour des entretiens psychologiques, de la psychothérapie active intégrative, ou des consultations d'orientation thérapeutique.

J'exerce aussi une activité depuis plusieurs années comme psychodramatiste dans un Centre Médico-psychologique (rattaché à l'hôpital public) pour enfants, adolescents et jeunes adultes. Nous recevons avec plusieurs co-thérapeutes des enfants à partir de 6 ou 7 ans, jusqu'à leur majorité et parfois au-delà.

J'occupe bénévolement un poste de trésorier, au sein d'une association d'accueil enfants-parents (laep-enfants de 0 à 5 ans). C'est un lieu d'accueil pour les enfants et leurs parents entièrement subventionné par la ville et la Caisse d'allocations familiales, et par conséquent entièrement gratuit pour les familles.

Ainsi les parents accompagnés de leurs enfants ou les assistantes familiales (nounous) peuvent être accueillis avec d'autres, afin de passer un moment convivial de socialisation bienveillante, avec des thérapeutes, et sans jugement, ni diagnostic. Il s'agit d'un espace d'accueil de l'autre et de sa parole, pour permettre aux enfants de se rencontrer et d'interagir. Ces lieux d'accueil  existent un peu partout et sont inspirés par le premier d'entre eux créé, par le Docteur Françoise Dolto,  "la Maison Verte".

 

Je participe régulièrement aux conférences d'Espace Analytique (association de recherches psychanalytiques fondée par Octave et Maud Mannoni), ainsi qu'aux Séminaires Psychanalytiques de Paris (J-D Nasio).

 

Enfin, je participe à plusieurs groupes de supervision de pratique.

Je suis agréé à exercer, par l'agence régionale de la Santé (organisme d'Etat dépendant du représentant du Ministère de la Santé, dans chaque région de France) avec le numéro Adéli suivant : 750026569.

 

 

 

Diplômes et activités diverses :

  • Diplômé en psychopathologie de l’École Pratique des Hautes Études en Psychopathologies (EPHEP). École associée à l'A.L.I. (Association Lacanienne Internationale) dont le doyen est M. le Dr Charles Melman et le doyen d'honneur le Dr Marcel Czermak (Hôpital Saint-Anne). C'est une école reconnue par l 'État, parmi cinq autres, pour la possibilité de délivrer le diplôme permettant l'obtention du titre de psychothérapeute par les agences régionales de la santé (ARS).

 

  • Ancien administrateur de la CRAMIF (caisse régionale d'assurance maladie de l'Île-de-France) en tant que représentant syndical.
  • Ancien conseiller de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (sécurité sociale, CPAM) en tant que représentant syndical.
  • Ancien administrateur de l'ANIPS (rattaché à GROUPAMA) en tant que représentant syndical.

 

  • Ancien bénévole à l'association Alma (Association de lutte contre la maltraitance des personnes âgées). J'ai approché le quotidien de familles et de personnes ayant subies des maltraitances, par des membres essentiellement de confiance de leur entourage. Cette activité d'écoute se passait au téléphone, j'ai pu y développer une expertise dans l'écoute par téléphone.
  • A l'occasion d'un long stage à l'ASM 13 (association de santé mentale du XIIIe) et sous la direction du Dr Kapsambelis j'ai pu accompagner des infirmières en visite au domicile de personnes fragilisées par une maladie chronique ou aiguë et suivies par le centre. Expérience enrichissante de permettre à certaines de ces personnes de retrouver leurs marques, et leur rythme de vie, après souvent une longue hospitalisation pour maladie. J'ai été formé aussi au centre de formation de l'association de santé mentale du XIIIe qui recevait des patients adultes pour toutes sortes de pathologies dépressives ou liées à des angoisses profondes.
  •  Stage d'une année à l'hôpital Paul-Guiraud spécialisé en psychiatrie pour adultes à Villejuif. C'est grâce à ce stage que j'ai ressenti la nécessité de changer de voie, et de me mettre à la disposition de personnes, pour qui les affects et les pensées sont trop souvent une source de tourment les empêchant de vivre librement.
  • L'hôpital reste un lieu de passage, souvent nécessaire, pour certaines personnes, à certains moments de leur vie, pour essayer de se "pauser" et reposer. J'ai rencontré plus tard la notion de psychothérapie institutionnelle et c'est, il me semble ce qui manque désormais cruellement à l'univers de l'hôpital d'aujourd'hui. Un univers "froid et managérial" dans lequel l'implication personnelle des soignants n'est plus reconnue communautairement, mais individuellement et seulement entre certains collègues la plupart du temps. Mais ce n'est pas suffisant car cela ne semble plus être une valeur à protéger. Une administration hospitalière coupée de sa base soignante, et peu à son écoute, ne réussit que difficilement le pari de contenir et d'écouter les personnes en crise. Ce qui selon moi reste une des explications du retour en force de la contention à l'hôpital psychiatrique. La nécessité pour ces soignants d'être bien dans leur emploi, d'être eux-mêmes rassurés, quant à leurs moyens pour exercer leur métier, afin d'offrir un socle (eux-mêmes) rassurant, pour une pleine présence à leurs patients, n'est pas respectée à l'heure actuelle à l'hôpital. Ce n'est pas nouveau ! Tout le monde s'en plaint. Mais l'avoir vécu de l'intérieur, avoir senti comment chaque membre du personnel soignant (psychiatre titulaire, cadre infirmier, interne de passage, psychologue aguerri, agent des services hospitaliers (essentiel !)... ) joue avec le cadre de l'hôpital, afin de permettre l'émergence d'une solution différente pour chaque patient reste une source d'épuisement pour chacun d'eux. Car ils biaisent avec le cadre de l'hôpital, contre leur hiérarchie parfois complice en silence, et donc essayent au mieux de bricoler des solutions, et au pire se désintéressent subjectivement de certains patients, pour ne les appréhender que sous l'angle d'une maladie à soigner, et non d'un être humain à écouter, avant tout. Écouter ce qui souffre, ce qui est noué, ce qui entrave l'autre, pour lui permettre de disposer d'un espace de parole, de cri, de souffle, de dénouement de sa problématique : c'est ce qui m'est apparu comme devant être mis en place a minima aussi en cabinet libéral.

 

  • 2 Certificats différents de psychopathologie obtenues auprès de la Sigmund Freud University de Paris, branche ouverte par Vienne, ville de Freud, en 2007 en France. Enseignement très inégal, en qualité, à mon époque (2009) et assez cher. Cependant j'ai pu y rencontrer des personnalités intéressantes, grandes figures de la psychopratie à l'époque. J'ai appréhendé grâce à cette université un ensemble très large de pratiques psychothérapeutiques. J'y ai rencontré Serge Ginger (gestalt , EMDR) et (secrétaire général de la fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse ; FF2P), Gonzague Masquelier (Gestallt, EMDR), mais aussi Virginie Méglée (psychologie transpersonnelle, dépendance affective, anorexie mentale... ) ou le Dr Michel Meignant (amourologie, doyen de la FF2P); Michel Cazenave (écrivain, France culture, directeur de collection; Jungien) ;

 

  • DEA Ressources Humaines du CNAM (Conservatoire Nationale des Arts et Métiers) (enseignement suivi, mais je n'ai jamais rendu mon mémoire en raison d'une fatigue intense qui s'est déclenchée à cette époque). J'ai pu cependant bénéficier des enseignements vivifiants de M. Yves CLOT (psychologie du travail et de ses organisations; réflexions sur les risques psychosociaux ou le travail toxique ?) et de M. Christophe DEJOURS sur la souffrance au travail. Ils sont les précurseurs en France de la réflexion à propos de ce qui est appelé de nos jours un peu le burn-out. La souffrance au travail revêtant bien des aspects multiples et complexes et pouvant aussi être regardé comme un travail en souffrance.
  •  DU Français Langue Étrangère (DUFLE), pour enseigner le français aux non natifs. (Université du Maine, Le Mans).
  • Maîtrise de Philosophie, Université Paris-IV, recherche effectuée sur la notion de vérité dans l’œuvre d'un philosophe contemporain Vladimir Jankélévitch (1903-1985) qui a réfléchit sur des notions aussi fragiles qu'essentielles comme l'ennui, l'aventure, le pardon, la morale, la mort, la musique, et sur ce souffle (pneuma) fragile d'un je-ne-sais-quoi qui donne à parfois à s'entrevoir, à s'intéresser, ou exceptionnellement peut-être à s'entendre.